On ne saurait parler de la terre de Pardaillan sans évoquer sa dimension culturelle, car cette terre outre ses vertus géologiques, a une âme ! Elle est riche d’un immense passé humain que nous évoquerons ici pour comprendre Pardaillan.
Dire que Pardaillan fût le berceau de l’humanité serait sans doute excessif, mais la présence de l’homme à l’endroit qui allait devenir Pardaillan, remonte à la préhistoire. Pour preuves, les nombreuses bifaces, grattoirs, pierres taillées du Paléolithique, et haches polies du néolithique, trouvés avec émotion dans les labours des vignes, et qui permettent de penser que, dès l’origine, l’homme trouva les éléments et les conditions nécessaires à sa survie, sur la terre de Pardaillan.
Quelques années plus tard, les lointains descendants des hommes préhistoriques, décidèrent que le difficile et couteux travail préparatoire à l’établissement d’un vignoble de qualité, valait la peine d’être entrepris dans une région bordée et bercée par de grands fleuves (Garonne et Dordogne) propice à la navigation et au commerce. C’est ainsi que l’on trouve trace dans la littérature gréco-romaine des vignobles de la rive droite, qui furent les tout premiers et dont la réputation ne cessera de grandir.
Si la présence de la vigne dans la région de Pardaillan ne fait aucun doute à l’époque Romaine, ce n’est qu’au XIIe siècle que l’on trouve les premiers écrits concernant directement Pardaillan qui s’appelait alors Château de Neyrac.